Un des fils du célèbre baron mexicain de la drogue Joaquín « El Chapo » Guzmán, Joaquin Guzman Lopez, incarcéré aux États-Unis, s’apprête à plaider coupable devant la justice américaine pour des faits liés au trafic de stupéfiants et au crime organisé. Cette procédure s’inscrit dans la lutte des autorités américaines contre les organisations criminelles transnationales issues du cartel de Sinaloa.
Joaquin Guzman Lopez est l’un des fils de Joaquín « El Chapo » Guzmán, longtemps considéré comme l’un des narcotrafiquants les plus puissants au monde et dirigeant emblématique du cartel de Sinaloa. Avec ses frères, il est associé à la structure criminelle surnommée « Los Chapitos », qui poursuit les activités de trafic de drogue initiées par leur père.
Les enquêtes américaines et mexicaines attribuent à Joaquin Guzman Lopez un rôle de haut niveau dans l’organisation Guzmán-López, active dans l’acheminement de cocaïne, de méthamphétamine, d’héroïne et de marijuana vers les États-Unis. Cette structure opère sous l’égide du cartel de Sinaloa, un réseau de trafic transnational qui a prospéré pendant des décennies malgré les arrestations successives de ses dirigeants.
Après la mort de leur frère Edgar Guzmán López, Joaquin et Ovidio Guzman Lopez auraient repris ses contacts et une partie importante des revenus du trafic, consolidant ainsi leur position au sein de l’organisation. À la suite de l’arrestation puis de l’extradition d’« El Chapo » vers les États-Unis, plusieurs de ses fils, dont Joaquin et Ovidio, sont décrits comme ayant pris davantage de contrôle sur des segments du cartel de Sinaloa.
Le choix de plaider coupable permet à Joaquin Guzman Lopez d’éviter un procès long et très médiatisé, tout en ouvrant la voie à une éventuelle réduction de peine en échange de sa coopération. Cette étape représente un nouveau succès judiciaire pour les autorités américaines dans leur stratégie visant à frapper la direction financière et opérationnelle des grands cartels mexicains.
Résumé auteur: Le plaidoyer de culpabilité de Joaquin Guzman Lopez illustre la pression croissante exercée par la justice américaine sur l’héritage criminel d’« El Chapo » et sur la structure du cartel de Sinaloa.